🎯“Le Docteur du Désert” — Michael Burry, l’Oracle qui murmurait aux krachs 🤠📉
🧭 INTRO : L’investisseur que Wall Street aurait préféré oublier
Michael Burry n’est pas un influenceur.
Il n’a ni chaîne, ni livre, ni micro.
Mais il a quelque chose de plus rare : une capacité à voir les failles bien avant les autres.
En 2005, alors que Wall Street fêtait l’âge d’or du crédit, lui voyait les fondations se fissurer. Deux ans plus tard, tout s’effondrait.
C’est cette histoire — racontée dans le livre puis le film The Big Short — qui a fait de lui une figure culte.
Mais depuis, Burry n’a jamais cessé de scruter les marchés.
Et ce qu’il voit aujourd’hui ne le rassure pas.
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On commence 👇
🏜️ CHAPITRE 1 : Un shérif borgne au regard trop juste
Michael Burry commence dans la vie comme médecin.
Mais dans ses soirées d’insomnie, il s’amuse à publier des analyses boursières sur des forums.
Son style est clinique. Son œil est chirurgical. Et très vite, il attire l’attention de quelques investisseurs qui décident de financer son hedge fund : Scion Capital.
Nous sommes en 2000. En 2003, alors que les marchés se remettent de l’éclatement de la bulle internet, Burry s’intéresse à un tout autre phénomène : les prêts hypothécaires à risque, dits “subprimes”.
Il se met à éplucher des centaines de pages de contrats MBS (Mortgage-Backed Securities), ces produits structurés adossés à des milliers de prêts immobiliers.
Il découvre un système construit sur le sable :
Des emprunteurs sans revenus stables,
Des taux “teaser” qui explosent après deux ans,
Et des agences de notation qui attribuent des AAA à des actifs pourris.
🔍 Il comprend alors que ces produits vont exploser.
Et mieux encore : il trouve un moyen de parier contre.
Il contacte les grandes banques pour leur demander de créer un produit financier encore rare à l’époque : des Credit Default Swaps (CDS) sur des MBS. En clair, une assurance contre le défaut de ces titres.
Au début, les banques acceptent avec plaisir.
Elles voient en lui un client naïf prêt à payer des primes régulières pour couvrir un risque… inexistant selon elles.
Mais Burry tient bon. Malgré les critiques de ses investisseurs. Malgré des pertes temporaires.
Pendant deux ans, il continue de payer ses primes, convaincu que l’effondrement est inévitable.
Et en 2007, la machine casse.
Les défauts de paiements explosent, les MBS s’écroulent, et Burry encaisse des centaines de millions.
🎬 Son histoire est racontée dans The Big Short, où il est interprété par Christian Bale.
Un génie autiste, renfermé, solitaire — mais intransigeant sur les faits.
La réalité était encore plus brute que la fiction.
📕 CHAPITRE 2 : Il ne revient jamais les mains vides
Après 2008, Burry ferme son fonds. Il disparaît. Il refuse les interviews.
Mais il revient, peu à peu, sur un canal inattendu : Twitter (désormais X).
Ses messages sont courts, parfois incompréhensibles, souvent supprimés dans les heures qui suivent.
Mais leur contenu intrigue.
Il alerte sur Tesla, sur l’inflation, sur les valorisations trop hautes, sur les bulles crypto.
Et plus récemment : sur la bulle de l’investissement passif.
Car pour lui, ce n’est pas seulement une question de prix.
C’est une question de mécanique collective.
Un système où plus personne ne fait le travail de base : analyser les entreprises.
🪵 CHAPITRE 3 : 2025 — Nouveau duel à l’horizon ?
La critique la plus récente de Burry vise les ETF et les fonds indiciels.
“La bulle des ETF est réelle. Personne ne fait plus de price discovery.”
Autrement dit, dans un monde où des milliards s’investissent automatiquement sur des indices, la notion même de valorisation devient floue.
Les entreprises du S&P 500 sont achetées non pas parce qu’elles sont solides… mais parce qu’elles sont dans l’indice.
📦 Plus de distinctions entre les bonnes et les mauvaises boîtes.
📉 Plus de sensibilité au prix.
🧱 Juste des flux entrants… jusqu’à ce qu’ils s’inversent.
Pour Burry, cette passivité est une menace : elle empêche le marché de jouer son rôle fondamental — celui de séparer le bon grain de l’ivraie.
📈 CHAPITRE 4 : Pourquoi écouter ce vieux cowboy ?
Il ne fait pas de prédictions de spectacle.
Il ne cherche pas l’attention.
Et il n’a rien à vendre.
Mais il a une qualité rare dans ce milieu : il sait attendre.
Et il sait quand quelque chose ne tourne pas rond.
🕰️ En 2005, il avait raison.
⏳ En 2021, il était seul à dire que l’inflation serait durable.
🔍 Aujourd’hui, il alerte sur une euphérie invisible, mais généralisée.
Ce n’est pas un cri de panique.
C’est un rappel à la rigueur.
⚔️ CONCLUSION : Investir, c’est choisir ce qu’on veut voir
Michael Burry ne prétend pas lire l’avenir.
Mais il lit mieux que beaucoup le présent.
Et dans un monde où la complaisance est devenue une stratégie, il est précieux d’avoir quelqu’un qui dérange.
Il ne dit pas “vendez tout”.
Il dit : “regardez vraiment ce que vous possédez.”
Et parfois, c’est tout ce dont on a besoin pour éviter le mur.
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On ne suit pas le marché. On regarde comment il se construit.